3 000 personnes, civils et militaires, furent arrêtées, des centaines d'interrogatoires vigoureux furent menés et débouchèrent sur cinq exécutions par pendaison, tandis que 121 décabristes furent condamnés aux travaux forcés, à l'exil, au bagne, à la déportation à vie en Sibérie ; Les princes Volkonski et Serge Troubetzkoï firent partie des exilés. La légende veut que lorsque la foule vit leurs épouses, les princesses Maria Volkonskaïa et Ekaterina Troubetskaïa, une Française née Loubrevie de Laval, renoncer à leurs biens pour suivre les condamnés au bagne, elle fut profondément émue par leur sort et secrètement gagnée aux idées révolutionnaires. Neuf autres femmes suivirent elles aussi les prisonniers sur le long chemin de la Sibérie ; Étant donné le jeune âge de la plupart des conjurés, peu d'entre eux étaient mariés et les femmes qui devinrent leurs épouses n'auraient sans doute jamais eu la chance de pouvoir les épouser dans la société de caste extrêmement rigide de l'ancien régime. En 1856, après l'accession au trône du nouvel empereur, Alexandre II, quelques survivants (une vingtaine au total) furent autorisés à rentrer chez eux. (Source Wikipédia)