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Psaume 122 (121)   Quelle joie quand on m’a dit…

Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.    

Quelle joie quand on m’a dit: Allons à la maison du Seigneur            
      Maintenant nos pieds s'arrêtent sur le seuil de ta demeure.
 
Jérusalem, Comme tu es belle, bien bâtie et harmonieuse            
      C'est là que montent les tribus unies et joyeuses 
C’est là qu’elles vont fêter et célébrer le Dieu d’Israël            
      C’est là qu’à la justice elles peuvent faire appel 
Appelez le bonheur sur Jérusalem ! Pour elle demandez la paix !            
      Que la paix soit dans tes murs ! Et la sérénité dans tes palais! 
A cause de mes frères et de mes amis, je dirai: paix sur toi !           
      A cause de la maison du Seigneur, je dirai: bonheur pour toi !​
 
Le psaume 122 dans sa version musicale originale?

Découvrez l'oeuvre de Suzanne HAÏK-VANTOURA (1912-2000) Musicologue, organiste et compositrice française. Elle étudie au Conservatoire de Paris, où elle obtient plusieurs prix (d'harmonie en 1934, de fugue en 1938, de composition en 1939) puis se consacre à l'enseignement et à la composition jusqu'au début des années 1970 : on lui doit notamment Jeu, pour piano et violon, la suite pour piano Poèmes de la Pléiade, un Quatuor à cordes, sept Motets, un Poème pour piano et orchestre et un poème liturgique, Judas le pieux. Elle se tourne ensuite vers l'étude des te'amim, les signes qui figurent au-dessous ou au-dessus des textes bibliques en hébreu, dont elle va découvrir le sens musical, perdu depuis deux millénaires, et établir une grille de lecture. Elle éditera 5 000 versets dans leur mélodie originale, publiant en 1976 le fruit de ses travaux dans La Musique de la Bible révélée. Une notation millénaire décryptée (Robert Dumas). La même année, un disque portant ce titre, interprété par Esther Lamandier, est édité par Harmonia Mundi. Elle produira ou supervisera six autres enregistrements. Ses recherches sont poursuivies par Gilles Tiar en Israël, à l'institut Shir Hashirim. Source Encyclopédia Universalis